Les vies de roman d’un homme étonnement méconnu. IMPOSSIBLE D’ÉCRIRE LA VIE DE MARIO MARRET AU SINGULIER. Espion anarchiste, explorateur polaire, cinéaste militant et psychanalyste, Mario Marret a vécu autant de vies, faisant table rase ou presque de la précédente. Reconstituées au fil de recherches et d’entretiens, ces quatre vies de Mario Marret forment toutes ensemble l’existence d’un homme singulier, énigmatique et tellement fascinant.
Temple français du sport de 1924 à 1972, le stade de Colombes est un équipement profondément républicain – refusant les stuctures monumentales des régimes autoritaires de l’époque – et associatif – porté par le Racing Club de France. A l’approche des JO de 2024, il est temps de faire revivre cette structure qui maintenant vivote.
Michaël Delépine est docteur en Histoire contemporaine et chercheur associé à l’Université de Bourgogne-Franche- Comté. Ses travaux portent sur le sport, particulièrement le football, les stades et les enjeux compétitifs à l’échelle européenne.
Acapulco, Mexique. Assis à la table de la cuisine, Pablo, 11 ans remplit des sachets de cocaïne avec son père, Roberto Aguilar, dit El Bobby. Quand Olivia voit cette scène, elle se retrouve face à son destin et celui de son fils. Héritier du plus gros narcotrafiquant de l’état, l’avenir de Pablo est tout tracé. Derrière les sourires, les réceptions grandioses, l’argent qui coule à flot, il y a la peur, les filatures, les menaces, les morts… Doit-elle laisser faire au risque de perdre son mari et son fils ? Car elle le sait, l’espérance de vie des narcos est courte. Aidée de Martin Calderón, procureur et figure nationale de la lutte antidrogue, elle décide, de protéger Pablo, quel qu’en soit le prix. Une lutte sans merci s’annonce, le combat d’une mère pour sauver son fils.
Marc Fernandez, journaliste depuis plus de vingt ans, est cofondateur et rédacteur en chef de la revue Alibi consacrée au polar. Il a également collaboré à Courrier international, hebdomadaire pour lequel il couvrait l’Espagne et l’Amérique latine. Il est l’auteur de plusieurs romans policiers dont Mala Vida, Guérilla Social Club, Bandidos, Tapas nocturnes, et de plusieurs livres d’enquête dont La ville qui tue les femmes.
Santiago, années 1970. La Brigade Ramona Parra peint sur les murs en signe de protestation et d’opposition à Pinochet. Amalia est l’une de leurs membres. Hantée par son père, notable, soutenue par sa mère, conteuse, aidée de ses compagnons d’armes et de poésie, elle poursuit son art sans jamais savoir (ou vouloir savoir) qui l’a livrée à ses bourreaux.
Laure des Accords imagine les amours, l’exil et le destin en France de cette artiste passionnée, passionnelle, cernée par l’oppression, le silence et la mort. Baigné de contes des Mapuches, ce texte dessine le portrait d’une femme en manque de mots, bridant ses désirs, face à des hommes du côté de la parole, du contrôle et de la répression.
Bercée durant l’enfance et l’adolescence par la poésie de Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Cendrars et Jehan-Rictus, Laure des Accords a travaillé dans l’édition. Aujourd’hui elle enseigne et anime des ateliers de théâtre auprès d’adolescents. Auteure de deux premiers romans, Grichka et L’Envoleuse (Verdier), elle se reconnaît deux phares dans l’écriture : Jacques Prévert et surtout Jean Sénac, ami de son père, né comme lui à Alger, premier poète qu’elle a rencontré en chair et en os.
Aurélien est directeur du département des Peintures du Louvre. Cet intellectuel nostalgique voit dans le musée un refuge où se protéger du bruit du monde. Mais la nouvelle présidente, Daphné – une femme énergique d’un pragmatisme désinhibé -, et d’implacables arguments marketing lui imposent une mission aussi périlleuse que redoutée : la restauration de La Joconde. À contrecoeur, Aurélien part à la recherche d’un restaurateur assez audacieux pour supporter la pression et s’attaquer à l’ultime chef-d’oeuvre.
Justine Augier (« De l’ardeur », « Par une espèce de miracle »…) qui pratique et incarne une forme de pudeur et d’éthique littéraire assez uniques voit son projet d’écrire sur la littérature comme lieu de l’engagement entrer en collision avec la maladie et bientôt la mort de sa mère. Alors que la nature même de l’urgence mute, l’intime et l’universel se tressent dans un texte bouleversant de justesse et de clairvoyance. Et qui rappelle le potentiel devenir résistant de chaque lecteur.
Colin Niel viendra le mardi 24 janvier à 19h30 nous présenter son roman Darwyne publié aux éditions du Rouergue.
Mathurine travaille à la protection de l’enfance. On lui confie un signalement concernant un garçon de dix ans, légèrement handicapé, Darwyne Massily. C’est à Bois Sec, un bidonville gagné sur la jungle infinie, que vivent Darwyne et sa mère Yolanda, une beauté qui collectionne les conquêtes. Malgré des apparences rassurantes, Mathurine a l’intuition que quelque chose ne tourne pas rond dans cette famille. Dans ce roman où s’exprime magistralement sa plume expressive, Colin Niel nous emporte vers l’Amazonie, territoire d’une puissance fantasmagorique qui n’a livré qu’une part infime de ses mystères.
Le samedi 3 décembre à 16h, Francis Buchet viendra dédicacer la BD » De l’intérieur : deux femmes, un quinquennat, un bébé » publié aux éditions Delcourt / Mirages.
Nous sommes en France en 2010. Claire est musicienne, Dorothée est la réalisatrice officielle de l’Elysée. Elles ont décidé de s’aimer et veulent construire une famille. Spectatrices aux premières loges des consultations menées par François Hollande durant les manifestations du » mariage pour tous », voici le témoignage de leur aventure.
Sioux Berger et Maxime Poisot viendront dédicacer leur roman graphique documentaire, » Le prix du vent« , publié aux éditions du Rocher, le samedi 19 novembre à partir de 16h.
Les énergies renouvelables apparaissent comme un levier pour s’affranchir des énergies fossiles et lutter contre le réchauffement climatique. Mais quel est l’impact des éoliennes sur celles et ceux qui vivent autour ? L’intérêt général peut-il s’affranchir de l’intérêt des particuliers au nom du seul progrès ?
Sioux Berger est auteur et journaliste spécialisée dans les sujets d’écologie et de bien-être. Originaire d’Auvergne et vivant à Colombes, elle a été confrontée à l’installation d’éoliennes dans le village familial et a dans ce contexte entamé un travail d’enquête et de mobilisation citoyenne. De la scène à l’édition en passant par la communication, Maxime Poisot est un auteur à la croisée des écritures contemporaines.
Alexis Ragougneau, lauréat du prix Libraires en Seine 2020 pour Opus 77, publie un nouveau roman, Palimpseste, aux éditions Viviane Hamy. Nous l’accueillerons le jeudi 22 septembre à 19h30 pour une rencontre-dédicace.
Troll au service d’un gouvernement populiste, Simon Kaas est issu d’une génération qui a grandi dans la doctrine du national-consumérisme et la réécriture du roman national. D’où vient cette colère qui gronde en lui ? En déroulant le fil intime de sa mémoire, Simon va tenter de comprendre comment tout a basculé.
Roman dystopique aux troublantes résonances contemporaines, Palimpseste est un hommage vibrant au pouvoir de la littérature et à l’audace de la création.