L’auteur s’immerge dans la relation intime qu’elle a eue avec sa mère et nous conduit à la rencontre de cette femme. A travers ce texte autobiographique écrit à la mort de sa mère, elle s’attache à restaurer le lien, réparer la perte. On se prend au jeu de la découverte d’un personnage dans son époque et dans le Colombes des années 50. Agrégée de lettres c’est avec un style délicat, tout en pleins et en déliés, que Marie-Claude nous livre ce récit, émaillé à la façon d’Annie Ernaux des petites choses de son enfance.